Cette étude sociologique sur les rapports filles-garçons se fonde sur un travail empirique dans les quartiers populaires de Toulouse, et sur des entretiens de jeunes filles et garçons âgé-e-s de seize à trente-six ans, majoritairement issu-e-s de l’immigration. Afin de dépasser la prise de photo instantanée, pour étudier en temps réel des itinéraires et prendre le temps d’entendre des paroles sur les choix en train de se faire, l’équipe, composée de personnes proches des «quartiers», soutient et encourage une «collaboration contractuelle» entre chercheur-e-s, jeunes gens, et travailleurs sociaux. Cette collaboration s’appuie sur un dispositif de recherche à moyen terme et s’inscrit dans une démarche de recherche-action par l’instauration d’une dynamique inter-associative qui favorise la participation de l’ensemble des acteurs et actrices concerné-e-s.
Cette recherche est issue de l’appel à projet sur le thème : L’analyse des phénomènes de regroupement de jeunes dans les quartiers populaires