La féminisation des métiers de justice

Auteur•rice•s

Mustapha MEKKI

Publication

2011

La recherche sur la féminisation des métiers de la justice et du droit s’est limitée à l’étude de certaines professions « clefs ». En d’autres termes, le groupe s’est concentré sur les professions les plus représentatives du monde de la Justice et du droit afin de pouvoir dégager, par une méthode inductive, un certain nombre d’idéaux-type, selon le sens donné par Max Weber. Ont ainsi fait l’objet d’une étude les magistrats, de l’ordre judiciaire et de l’ordre administratif, les avocats, les notaires et les huissiers de justice. Ces différentes catégories renvoient à des modèles distincts de par leur mode de recrutement, leur organisation et les possibilités d’évolution.
Le groupe de travail a opté pour deux principaux axes de recherche. Une première partie a été consacrée à la « singularisation du phénomène de féminisation de la justice » et une deuxième partie a été consacrée aux « réactions au phénomène de féminisation de la justice ». La première partie a nécessité une véritable étude « génétique » de la féminisation des métiers de la justice et du droit en recherchant, dans la plus pure méthode scientifique, les causes du phénomène. La deuxième partie consistait à s’interroger sur les moyens mis en œuvre ou à mettre en œuvre pour remédier aux cas de discrimination persistant dans les métiers de la justice.