Voir toutes les actualités

Rapport d’activité 2023 : une année d’affirmation pour l’IERDJ

L’IERDJ a présenté son rapport d’activité 2023 à la Cour des comptes le 27 février 2024. Avec 12 recherches publiées et plus de 70 en cours, 45 événements de valorisation sous des formats variés et 1 première étude propre à l’Institut sur le thème du droit des générations futures, l’IERDJ a affirmé son ambition de promouvoir une vision globale et transversale du droit et la justice.

Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes et Président de l’IERDJ
Chiffres clés IERDJ au 31 décembre 2023
Valérie Sagant, directrice de l’IERDJ
Présentation du rapport d’activité 2023 en salle de lecture de la Cour des comptes
Les invités dans la galerie Seguin de la Cour des comptes

Toutes les photos @claireruiz.photographie/IERDJ

« L’année 2023 fut particulièrement riche pour l’Institut – d’ailleurs, le rapport d’activité que nous présentons aujourd’hui parle de lui-même » selon les mots de Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes et actuel président de l’IERDJ. Il a tenu à « souligner la qualité et la richesse des travaux publiés en 2023. M. Moscovici est revenu sur la publication de la première étude prospective de l’Institut sur le droit des générations futures qui a nourri la réunion internationale « Justice, générations futures et environnement » organisée par Laurent Fabius, Président du Conseil constitutionnel et l’IERDJ le 7 février 2024.

 « Au-delà de ses publications, l’IERDJ a considérablement accru son rayonnement au cours de l’année 2023. » Pierre Moscovici a salué l’adhésion à l’Institut de l’ordre des avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation en qualité de 17ème membre. Il a souligné que les 27 projets spontanés de recherche reçus  « démontrent à quel point l’IERDJ a été rapidement identifié comme un acteur qui compte dans la recherche en droit. » Avec 45 événements organisés en 2023, « l’IERDJ a aussi su valoriser ses travaux grâce à des formats très variés et toujours très suivis », a rappelé Pierre Moscovici, citant notamment la tenue de la Nuit du droit en partenariat avec la Cour des comptes qui a accueilli 200 personnes.

« Pour toutes ces raisons, je suis extrêmement attaché à l’IERDJ, et plus généralement aux liens entre la Cour des comptes et les structures de recherche comme l’Institut » a-t-il conclu.

Directrice de l’IERDJ, Valérie Sagant a confirmé l’activité intense menée en 2023 par les équipes de l’Institut tout en soulignant la « marque de fabrique » de l’Institut « pluridisciplinarité, mobilisation d’experts – chercheurs comme acteurs de terrain ou responsables publics pour approfondir avec rigueur une notion ou une problématique. Elle a souligné « l’engagement des chercheuses et chercheurs auprès de l’Institut ; ils et elles nous accompagnent au sein de notre conseil scientifique, répondent présents à nos nombreuses sollicitations et acceptent de nouvelles formes de travail sans se départir de leur identité et intégrité scientifiques. »

Valérie Sagant a rappelé les thématiques prioritaires suivies par l’Institut en 2023 :

  • la justice environnementale, « une priorité absolue »,
  • l’analyse des besoins, demandes et attentes  de justice
  • l’impact des révolutions numériques
  • des thèmes d’actualité comme Justice et guerre ou encore les crises des identités professionnelles.

D’autres thèmes ont visé « à mobiliser la communauté scientifique sur des sujets insuffisamment investis selon nous telles la justice sociale et la justice des relations économiques. »

Pour répondre à ces enjeux, l’Institut doit maintenir « un bon équilibre entre les activités de court, moyen et long terme. Tout miser sur une seule temporalité serait une erreur ; mais tenir les trois de concert constitue une gageure ! Il nous faut approfondir chaque thème dans des directions multiples avec une expertise élevée pour produire cette valeur ajoutée si appréciable » a précisé Valérie Sagant.

L’année 2024 est bien engagée et l’Institut a lancé ses travaux prospectifs sur le thème de l’évolution des âges de la vie à l’horizon 2040 et de son impact sur le droit et la justice.