Voir toutes les actualités

De nombreuses pistes thématiques pour construire les projets de demain de l’IERDJ

En juin, le tribunal judiciaire de Paris, première juridiction de France et d’Europe, a accueilli dans ses murs le conseil scientifique de l’Institut des études et de la recherche sur le droit et la justice. L’occasion pour l’IERDJ d’engager un travail collectif et de dégager des thématiques transversales de recherche qui donneront du « grain à moudre » aux membres du groupement d’intérêt public. L’objectif est double : débattre et discuter des orientations communes prioritaires en vue d’établir la programmation scientifique 2023, mais aussi nourrir et développer d’autres travaux et réflexions de l’Institut.

Des mouvements au sein du GIP

Stéphane Noël, président du tribunal judiciaire de Paris, a accueilli avec enthousiasme le conseil scientifique : « Il est de l’intérêt de l’institution d’avoir des partenaires comme l’IERDJ puisque l’Institut mène une activité et une réflexion prospective au service des acteurs judiciaires, des juges et des décideurs judiciaires. » Kathia Martin-Chenut, directrice scientifique du GIP depuis 2018, appelée à d’autres fonctions à l’automne prochain, a pu dresser un bilan de cette collaboration. Après avoir rappelé le lien « très ancien » qu’elle a noué avec le GIP, Kathia Martin-Chenut retient de son mandat justement le travail effectué avec Valérie Sagant pour renforcer les échanges entre le monde de la recherche et celui des praticiens. « Avec Valérie Sagant, nous avons multiplié les opérations de valorisation avec l’organisation de manifestations d’envergure faisant intervenir chercheurs et praticiens afin de confronter les recherches scientifiques au terrain. Ces initiatives très bien reçues ont constitué un enrichissement réciproque. Le conseil scientifique, pour sa part, a de plus en plus été impliqué dans l’élaboration des programmations scientifiques et s’est ouvert à plus de disciplines dans un souci d’interdisciplinarité. Je quitterai mes fonctions, sereine, car je sais que la relève sera très bien assurée par ma successeure, Isabelle Sayn ». Valérie Sagant, directrice de l’IERDJ, a salué une belle collaboration et complémentarité : « Nous avons su travailler dans un esprit de rigueur et d’enthousiasme ». Isabelle Sayn, directrice de recherche au CNRS, juriste spécialiste du droit privé des familles rejoindra ainsi l’Institut le 1er septembre 2022 : « Je suis très honorée d’intégrer ce GIP, d’autant plus que sa récente évolution est importante et que je souhaite consolider le résultat de cette fusion dans les années à venir ». Sensible à l’approche sociologique, Isabelle Sayn s’est intéressée notamment à la barémisation comme outil d’aide à la décision en matière de solidarité familiale.

De nouveaux membres au conseil scientifique

Cette réunion a été également l’occasion d’accueillir les nouveaux membres : Alexis Spire, directeur de recherche au CNRS, Sandrine Clavel, professeure de droit privé et sciences criminelles à l’université Paris Saclay et Audrey Darsonville, professeure de droit privé et sciences criminelles à l’université de Paris Nanterre, présents et qui se sont réjouis de rejoindre le conseil scientifique de l’IERDJ, mais également Mustapha Mekki, professeur de droit privé et de sciences criminelles à l’université Paris 1 Sorbonne, Daniela Piana, professeure de science politique à l’université de Bologne, Nathalie Casas, conseillère maître à la Cour des comptes et Mathieu Chardon, huissier de justice.

Au cours de cette réunion, les membres du conseil ont pu donner leur avis scientifique de chercheur ou de praticien sur les sujets proposés par les membres de l’Institut, émettre d’autres suggestions de thèmes qui mériteraient d’être mis en œuvre sous forme d’appels à projets en vue de la programmation scientifique 2023, sur leur problématisation, leur faisabilité et leur pertinence. Comme l’a rappelé Valérie Sagant :
« À côté de ces grandes thématiques, l’IERDJ dispose d’une capacité pour lancer des travaux sur initiative, complémentaires aux grandes orientations prioritaires de la gouvernance, ce qui lui permet d’être réactif ».