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Vous souhaitez candidater à nos offres d’emploi ou collaborer avec le GIP ? Adèle Thibault, auditrice de justice, vous livre son expérience sur son passage à l’IERDJ

Adèle Thibault

L’IERDJ renforce son équipe et recrute plusieurs collaborateurs : actuellement sont proposés les postes de : chef.fe du pôle communication et valorisation, d’adjoint.e au chef du pôle administratif et financier ainsi qu’un poste de chargé.e de mission auprès du pôle scientifique. Toutes les informations et fiches de postes sont en ligne dans la partie collaborer. L’IERDJ accueille également des stagiaires dans le domaine de la communication et de la gestion ou des activités scientifiques… n’hésitez pas à nous faire part de vos projets professionnels et à candidater. Nous vous proposons le témoignage d’Adèle Thibault, auditrice de justice (élève magistrate) qui a rejoint le GIP IERDJ pendant six semaines début 2022 dans le cadre de son stage à l’ENM en guise d’aperçu. A vos claviers, nous attendons vos candidatures !

Laetitia Louis-Hommani : Vous êtes auditrice de justice et avez passé six semaines au sein de l’IERDJ, qu’avez-vous pensé de cette expérience au sein du GIP, qu’est-ce qu’elle vous aura apporté ? 

Adèle Thibault : L’IERDJ est un institut naissant et il a été très stimulant de suivre les débuts de cette structure. En tant qu’auditrice de justice il est intéressant de comprendre le fonctionnement de l’Institut qui peut représenter une opportunité de détachement au cours d’une carrière de magistrat. Par ailleurs, les thématiques abordées dans les appels à projets et les recherches financées par l’IERDJ sont sources d’enrichissement tant sur le fond du droit que sur les identités professionnelles.

Laetitia Louis-Hommani : Pourquoi avoir fait le choix du GIP pour votre stage ?

Adèle Thibault : Avant mon entrée à l’École Nationale de la Magistrature j’ai étudié en classe préparatoire puis à l’École Normale Supérieure de Rennes. Au cours de ces années d’études j’ai été initiée à la recherche à travers la lecture d’articles de doctrine et la réalisation de travaux d’études. Si j’ai choisi la voie de la magistrature je reste très intéressée par le monde de la recherche. L’IERDJ a donc naturellement attiré mon attention. J’ai appréhendé ce stage comme un temps de recul et de réflexion sur les identités et pratiques professionnelles entre mon stage juridictionnel et mon entrée dans la vie professionnelle.

Laetitia Louis-Hommani : Quelles missions vous ont été confiées ?

Adèle Thibault : Au cours de mes six semaines de stage au sein de l’IERDJ j’ai réalisé une étude sur les greffiers. Cette thématique s’inscrit dans le cadre de la réflexion sur les identités professionnelles, qui représente un des trois appels à projet de l’IERDJ pour l’année 2022. J’ai particulièrement apprécié travailler sur cette profession, au cœur de l’institution judiciaire et pourtant très peu étudiée par les travaux de recherche. Cette étude interroge l’existence d’une identité professionnelle commune entre les directeurs de greffes judiciaires, greffiers, et adjoints administratifs. Pour réaliser ce travail j’ai interrogé des greffiers par un questionnaire et rencontré un doctorant. Par ailleurs j’ai assisté à la préparation puis à la tenue du premier Conseil scientifique de l’IERDJ et à des réunions sur les identités professionnelles.

Laetitia Louis-Hommani : Quels sont à votre avis les atouts du GIP pour y travailler ?

Adèle Thibault : L’IERDJ est une structure naissante qui allie les forces de deux anciennes structures le GIP Mission de recherche Droit et Justice et l’Institut des Hautes Études sur la Justice. Les membres de l’IERDJ ont des parcours variés tant dans la magistrature, que dans l’avocature ou dans la recherche. Cette diversité fait la force de l’IERDJ et contribue à ce que les appels à projets et les recherches financées touchent des champs variés du droit et de la justice.

Laetitia Louis-Hommani : Quelle est selon vous la particularité du GIP et sa plus-value dans le paysage de la recherche et des études sur le droit et la justice ?

Adèle Thibault : Le GIP a la particularité d’être à la fois une force d’impulsion à travers le lancement d’appels à projets qui permettent de toucher à des thématiques essentielles telles que les identités professionnelles des acteurs du droit et de la justice, les besoins des générations futures et une force de soutien pour financer des recherches contribuant à la réflexion sur le droit et la justice. Par ailleurs, l’IERDJ a l’avantage d’être tant en lien avec les chercheurs qu’avec les professionnels, du fait de la diversité tant des membres du GIP que de son Conseil scientifique. Cela permet au GIP d’allier la rigueur scientifique et la connaissance du terrain.