Le séminaire de philosophie du droit de l’IHEJ 2013-2014 a clos son panorama philosophique et anthropologique de la corruption en s’intéressant à sa dimension religieuse et en partant notamment du constat suivant : alors que la corruption semble “masquée” par le catholicisme et non regardée en tant que telle en raison de la médiation de l’Église, elle est davantage assumée par le protestantisme qui, du fait du “décapage” radical qu’il opère de toutes les institutions et habillages symboliques, va relancer l’interrogation sur un monde corrompu. Pour approfondir cette question, l’IHEJ a invité Olivier Amel, professeur de philosophie éthique à la Faculté de théologie protestante de Paris, auteur de plusieurs ouvrages dont L’éthique interrogative (PUF, 2000) et Le pardon, briser la dette et l’oubli (Autrement, 1991), et Philippe Kabongo-Mbaya, théologien et pasteur de l’Église réformée de France, consultant en matière de résolution de conflits et de justice transitionnelle, auteur de L’Église du Christ au Zaïre (Karthala, 1992).
Protestantisme et corruption. Intervention au séminaire : « La corruption, maladie politique de la démocratie »

Auteur•rice•s
Olivier ABEL, Philippe KABONGO-MBAYA
Publication
2014