L’IERDJ vous invite à la présentation du numéro 44 de la revue Archives de politique criminelle le 17 février de 9 h 30 à 12 h 30 dans ses locaux.
Anormalité et dangerosité, intoxication volontaire et imputabilité, folie et irresponsabilité, incarcération thérapeutique et soin en prison…les Archives de politique criminelle, pour ce 44e numéro, reviennent sur l’appréhension de la santé mentale dans toutes ses dimensions – historique, philosophique, sociologique – et son inscription au cœur de politiques publiques. Traité à la fois sous un angle national, en particulier au travers de l’affaire dite Sarah Halimi et de la loi du 24 janvier 2021 qui en a découlé, et sous un angle comparatiste avec le droit appliqué en Allemagne, en Belgique, ou encore aux États-Unis, ce dossier montre comment la « psychiatrisation de l’appareil judiciaire » et la « pathologisation du passage à l’acte » ouvrent, au-delà de la question philosophique fondamentale de la responsabilité, une autre question essentielle : la prison est-elle, peut-elle être un lieu de soin ?
Tables-rondes et interventions en présence de :
L’IERDJ vous invite à la présentation du numéro 44 de la revue Archives de Politique Criminelle le 17 février de 9 h 30 à 12 h 30 dans ses locaux situés au 47 bis rue des Vinaigriers – 75010 Paris.
Anormalité et dangerosité, intoxication volontaire et imputabilité, folie et irresponsabilité, incarcération thérapeutique et soin en prison…les Archives de Politique Criminelle, pour ce 44e numéro, reviennent sur l’appréhension de la santé mentale dans toutes ses dimensions – historique, philosophique, sociologique – et son inscription au cœur de politiques publiques. Traité à la fois sous un angle national, en particulier au travers de l’affaire dite Sara Halimi et de la loi du 24 janvier 2021 qui en a découlé, et sous un angle comparatiste avec le droit appliqué en Allemagne, en Belgique, ou encore aux Etats-Unis, ce dossier montre comment la « psychiatrisation de l’appareil judiciaire » et la « pathologisation du passage à l’acte » ouvrent, au-delà de la question philosophique fondamentale de la responsabilité, une autre question essentielle : la prison est-elle, peut-elle être un lieu de soin ?
• 9h00 Accueil des participants
• 9h30 Ouverture par Julie Alix, professeure à l’Université Paris Nanterre et Pascal Beauvais, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon–Sorbonne, rédacteurs en chef des Archives de politique criminelle.
Santé mentale et irresponsabilité pénale en trois divagations
Geneviève Giudicelli-Delage, professeure émérite de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
• 10h
Le diagnostic d’irresponsabilité
Présidence : Christine Lazerges, professeure émérite de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Directrice des Archives de politique criminelle.
Les représentations cliniques de l’aliénation mentale au prisme de l’évolution de l’expertise psychiatrique en matière pénale (1950-2010)
Caroline Protais, docteure en sociologie, chercheuse associée au Cermes3.
Le « défaut de raison » en action : quelques difficultés posées à la philosophie de l’action par les tests de l’insanity en droit pénal anglo-américain
Fanny-Elisabeth Rollet, doctorante en philosophie, ISJPS Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et CDPC Université Paris-Nanterre.Débat et pause
• 11h30
Les soins
Présidence : Anne Simon, professeure à l’université d’Artois, rédactrice en chef adjointe des Archives de politique criminelle.
La « prescription » judiciaire de soins : complémentarité ou concurrence des rationalités pénales et sanitaires ?
Virginie Gautron, maîtresse de conférences à l’Université de Nantes.
Exercer la psychiatrie en prison
Cyrille Canetti, psychiatre, GHU Paris psychiatrie & neurosciences.
Inscription gratuite mais obligatoire dans la limite des places disponibles.
Fondée en 1975 par Marc Ancel, cette revue dont la parution est annuelle, associe chercheur·es, magistrat·es, avocat·es et universitaires autour de trois axes : principes et problèmes de politique criminelle, politique criminelle appliquée et politique criminelle comparée. L’IERDJ participe à son comité de rédaction et soutient financièrement la publication et la diffusion de la revue.