L’IERDJ organise le vendredi 13 décembre 2024 la dix-huitième édition de ses rendez-vous mensuels autour de recherches qu’il soutient. Intitulé Arrêt sur recherche, il s’agit d’un événement récurrent, mensuel destiné à faire se rencontrer la recherche et le terrain.
La prison moderne s’est progressivement construite autour d’un principe de séparation des sexes, à la fois entre personnes détenues et entre personnes détenues et personnels de surveillance. La séparation des hommes et des femmes détenu·es s’est très rapidement imposée au nom d’impératifs de sécurité, d’ordre et de moralité. Pour renforcer cette séparation, l’accès des surveillants hommes aux quartiers femmes a été progressivement interdit et le principe d’une surveillance des personnes de leur sexe s’est définitivement imposé dans la deuxième moitié du XIXème siècle.”[1] (extrait note de synthèse)
Néanmoins, l’image de la prison « maison des hommes » doit changer au regard de l’ouverture à la mixité tant du côté des personnels et personnelles pénitentiaires que du côté des personnes détenues. Si le processus de mixisation est en marche, il ne remet pas encore en cause la séparation des femmes et des hommes dans les lieux de détention.
Découvrir le programme :