Depuis les années 1960 les neurosciences connaissent un important développement, dont une accélération a pu être constatée à partir des années 1990 grâce au financement de travaux visant à décrypter et à cartographier les fonctions cérébrales et mentales. Cet engouement s’est répandu aussi au sein des sciences humaines et sociales, où les découvertes, les pratiques et les savoirs sur le cerveau ont trouvé un écho favorable : neurophilosophie, neuroéconomie, neuromarketing, mais aussi neurodroit, comme un nouveau champ de recherche consacré aux applications juridiques des neurosciences.
Face à l’intérêt croissant pour les neurosciences et les potentialités vertigineuses de leur mobilisation, y compris en justice, le GIP Mission de recherche Droit et Justice a publié en 2016 un état des connaissances sur les neurosciences et le droit. Ce travail a permis au GIP Mission de recherche Droit et Justice d’identifier les chercheurs et les travaux en cours en la matière et de suivre leur évolution.
Étant donné ses déclinaisons pratiques pour le droit et la justice, les neurosciences pouvant être mobilisées dans un argumentaire juridique et convoquées au tribunal, non sans risque d’y instituer une vérité neuroscientifique totalisante, ce sujet à la fois stimulant et délicat exige une approche pluraliste que le GIP Mission de recherche Droit et Justice souhaite promouvoir sous différentes modalités.
L’objectif de cette page consacrée à la thématique « Droit et neurosciences », dont l’alimentation sera permanente est de recenser les connaissances en la matière.